BOURGTHEROULDE : 1996 / 2000
1996 – En janvier, un poste de Travail d'Intérêt Général (TIG) est créé. Il permet d'accueillir des personnes qui ont commis de petits délits, condamnés à de courtes peines d'emprisonnement.
En juin, un « Point Jeunes » est géré par le Centre Gilbert Martin.
En octobre, les tilleuls abattus sont vendus en bois de chauffage. Cinq stères sont réservés pour les cas sociaux.
Un local doit être mis de toute urgence à la disposition de l'association « Action Jeunesse ».
Des travaux sont nécessaires à la station d'épuration : clôture et passerelle de sécurité sur le bassin d'aération.
La commune a été retenue comme lauréate au concours « Eau Pure – Eau Propre 1996 » organisé par l'Agence de l'Eau Seine Normandie.
En vertu d'une convocation en procédure d'urgence, le maire est invité à comparaître le jeudi 26 décembre devant le Président du Tribunal de Grande Instance de Bernay, à la suite de la procédure faite par des propriétaires pour un problème de marnière dans le terrain où ils ont construit leur pavillon d'habitation. La marnière a été découverte en 1994 au cours de la révision du Plan d'Occupation des Sols. La Direction Départementales de l'Equipement avait demandé que soit joint au POS le relevé des cavités souterraines de la commune. Des recherches ont été entreprises par M. Got, maire, et M. Brillon, aux Archives Départementales. Ils ont découvert plusieurs plans de marnières.
Des sondages sont alors effectués par le BRGM au frais de la commune. Ils se révèlent infructueux. Une autre galerie de marnière est découverte dans le lotissement du même nom, avenue des Forêts. Le BRGM procède à des sondages du sol. Un conseiller municipal suggère de demander à la préfecture une étude de recherche de marnières sur le plan cantonal. Le coût des sondages effectués par le BRMG s'élève à 65.000 francs. Le conseil municipal souhaite que s'organise un collectif pour la défense des habitants victimes de marnières ainsi qu'une action commune avec l'association ADVTR-ISD très informée de ces problèmes.
L'ancienne salle des Fêtes est aménagée en « Maison des Associations, du Tourisme et de la culture ».
La commune reçoit une prime de 50.000 francs de l'Agence de l'Eau dans le cadre du concours « Eau Pure – Eau Propre ». Cette somme est versée au budget assainissement.
1997 – De nouveaux travaux sont réalisés à la station d'épuration en janvier : installation de tamis métallique - changement de la turbine d'aération, vétuste et de trop faible puissance.
Le remaniement du cadastre est prévu en avril.
L'association « Action Jeunesse », récemment créée, prend en compte les problèmes d'errance des adolescents.
Les frais engagés pour les sondages effectués dans les propriétés du lotissement des Marnières s'élèvent à 600.000 francs.
En février, une topographie de la marnière située avenue des Forêts est réalisée :
La plus grande longueur est de 33 mètres, orientation nord-ouest – la plus grande largeur : 21 mètres, orientation sud-ouest – profondeur du plancher de l'ensemble de la cavité : 16,40 mètres à 17 mètres par rapport au terrain naturel – volume total estimé, en ne tenant pas compte des remblais, 1.300 mètres cubes – volume réel, en tenant compte des remblais, 900 mètres cubes.
Quatre salles répertoriées : Deux à l'est, hauteur du plafond 4,50 mètres à 5,20 mètres – une, toujours à l'est, faisant la jonction entre les deux salles précédentes, de 1,80 mètres hauteur de plafond – une à l'ouest, surface importante d'environ 250 mètres carrés, hauteur de plafond moyenne de 2 mètres, avec 5 piliers à section carrée.
Le propriétaire de la marnière découverte en 1994 (voir convocation du maire en décembre 1996), renonce à toute poursuite à l'encontre de la commune. En réalité, il n'a pas porté plainte, mais a demandé la nomination d'un expert, ce qui est confirmé par un conseiller municipal.
Le 26 juin, un sixième poste d'adjoint est créé : M. Brillon est élu.
Le même jour, la municipalité décide d'acquérir des parcelles de terrain au « Trois Cornets ».
La création d'une déchetterie sur un terrain situé non loin de la zone d'emploi de la Baudrière est décidée.
La commune adhère à l'Association des Villes pour la Prévention des Risques Souterrains (créée le 1er janvier 1992).
1998 – Ouverture du Centre de Formation du BTP (*Bâtiments et Travaux Publics) en janvier, au terme d'une année de travaux.
Un diagnostic obligatoire « amiante » dans les bâtiments communaux est réalisé.
La commune attribue un prix de 1.000 francs au cycliste vainqueur du sprint à Bourgtheroulde pendant une étape du Tour de Normandie.
Les statuts de la communauté de communes sont modifiés : transfert des compétences au Syndicat d'Aménagement du Roumois (animation et programmation culturelles de la commune – création d'un emploi Jeune – création d'une commission des affaires culturelles – organisation d'un second ramassage des ordures ménagères le mardi – construction de la déchetterie cantonale – aménagement d'une plate-forme des déchets verts.)
En décembre, la salle du premier étage de la maison du Bourg est dénommée : salle Pierre Ressencourt. Au rez-de-chaussée, la salle porte désormais le nom de : Désiré Filoque. MM. Ressencourt et Filoque ont été en leur temps conseillers municipaux. Ils ont pris une part active dans les activités et réalisations diverses de la commune.
1999 – La maison du Bourg est inaugurée le 16 janvier.
Il est procédé à la révision du Plan d'Occupation des Sols.
Le recensement effectué en mars révèle qu'il y a 100 à 120 habitants de plus.
M. Yvert, conseiller municipal et premier adjoint, démissionne en mars. Il est remplacé par M. Erick Poisson. Sont nommés : deuxième adjoint Jean Pierre Tersin – troisième adjoint Jean Arfeuillère – quatrième adjoint Bernadette Duboc – cinquième adjoint Jean Claude Brillon – sixième adjoint Jean-Michel Got.
Le 16 mars, un arrêté stipule que le maire délègue un certain nombre de ses fonctions aux adjoints nouvellement élus.
Un jeune est accueilli au titre du service national « Ville ».
Le local « Action jeunesse » est sinistré le 22 juin. Il est dégradé et victime d'un climat d'insécurité. Ces détériorations entraînent la suspension du fonctionnement du local de l'Harmonie Municipale proche. Elle sera relogée en principe à l'école d'Infreville. La commune prend en charge financière la moitié du salaire d'un animateur social pour juillet et août.
La commune est partiellement inondée en août et septembre.
L'association « An 2000 Bourgtheroulde Infreville » est créée et fait l'objet d'une subvention, afin de participer aux manifestations du passage au troisième millénaire.
Le 26 décembre, le nord de la France subit une violente tempête. Bourgtheroulde n'est pas épargnée. Le Service technique municipal procède à la coupe et à l'élagage de nombreux arbres, notamment dans l'enceinte du parc du château Keller. Plusieurs dizaines de stères de bois sont vendues au profit du centre communal d'Action Sociale. Les dégâts sont évalués à 143.539 francs.
Le 27 décembre, une deuxième tempête ravage le sud de la France. Les dégâts, sur le plan national, sont immenses.
2000 – En janvier, un local préfabriqué est acquis pour servir « à titre précaire » de lieu de rencontre pour jeunes.
En mars, le conseil municipal constate que l'opération d'urbanisme du lotissement des « Trois Cornets » est la plus importante depuis celle des Marnières en 1975. Quarante-deux logements locatifs individuels sont programmés. La viabilisation du terrain contigu permettra la mise à disposition de vingt-huit parcelles à bâtir. Ce qui fera un total de soixante-dix bâtiments. Les logements locatifs seront de type T3 et T4. Le maire est amené à donner un avis conforme sur les candidatures qui lui seront présentées pour occuper les logements. La zone ainsi aménagée sera accessible par deux voies : l'une à partir de la route d'Elbeuf, l'autre à partir de la route de Rouen. Un talus sera constitué le long de la déviation de la route nationale 138 ainsi que l'aménagement paysager incluant les bassins de retenue des eaux pluviales. Le dépôt du dossier de permis de construire sera effectué en avril. L'opération des « Trois Cornets » s'équilibrera par des recettes constituées, d'une part de la subvention de l'organisme de logement social partenaire de la commune sur cette opération, d'autre part par un emprunt à court terme.
Une étude hydraulique est engagée afin de définir les travaux à réaliser pour limiter le ruissellement des eaux pluviales et éviter ainsi les problèmes d'inondation qu'a connus Bourgtheroulde en août et septembre 1999.
La 19 juin, le maire informe le conseil municipal que l'Association de gestion du Centre Socioculturel Gilbert Martin négocie actuellement avec la Caisse d'Allocations Familiales son quatrième contrat de projet dont l'objectif est d'arrêter la politique sociale de l'Association sur les quatre années à venir (2002/2004).
Des emplacements de stationnement et un trottoir sont réalisés route d'Infreville, à proximité de l'école maternelle.
La « SAUR » devient « SAUR France » le 3 octobre.
Bourgtheroulde accorde une subvention de cinq cents francs pour l'érection à Evreux d'un monument commémoratif de la Résistance dans le département de l'Eure.
Le plan cadastral est remanié.
A partir du 1er janvier prochain, la totalité des produits des concessions des cimetières sera affecté au Centre Communal d'Action Socilae