BOURGTHEROULDE : La Guerre 1939/1945 - "MORTS POUR LA FRANCE" - CANADIENS LIBERATEURS MORTS A BOURGTHEROULDE

La Guerre 1939/1945

 

Le 20 juin 1939, M. Rafin, maire, informe la municipalité qu'il a été chargé d'organiser un Comité de Défense Passive pour le canton de Bourgtheroulde.

 

Le 1er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. Le 3, La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à  l'Allemagne. (Non-belligérance italienne. Neutralité des Etats-Unis).

 

Le 31 octobre 1939, une subvention de cinq cents francs est votée pour alimenter la caisse du Comité d'Entraide aux mobilisés des trois communes : Bourgtheroulde, Infreville et Boscherville.

Un service funèbre suivi d'une manifestation au Monument aux Morts a lieu le dimanche 12 novembre 1939, la fête nationale du 11 tombant un samedi.

A l'occasion du décès du pilote d'aviation Paul Lemée, tué en service commandé, le conseil municipal adresse ses condoléances à Mme Lemée et à sa famille le 7 mai 1940. Avant la guerre, le lieutenant Lemée, d'Evreux, faisait des démonstrations de voltiges aériennes. Son avion, un Potez 63, explose en vol en 1940. (Témoignage de M. Hervé Rafin : Le frère de Mme Jacques  Rafin (mère de M. Hervé Rafin) eut des obsèques grandioses. Il était en mission quand son avion, un Potez 63, explosa en vol.)

Le 9 juin 1940, Bourgtheroulde est bombardée par l'aviation allemande. Les victimes, fuyant Rouen, Elbeuf et leurs environs, des réfugiés et des soldats, sont tués sur la route d'Elbeuf, la place de la mairie et dans la Grande Rue. M. Verrier, menuisier et entrepreneur des Pompes Funèbres, procède à leur ensevelissement dans une concession accordée gratuitement par la commune. Il est aidé par quelques habitants qui demeurent encore dans le village, Bourgtheroulde ayant été évacué les jours précédents. Rouen est bombardée. Les raffineries de la banlieue brûlent. L'épaisse fumée, dégagée par les incendies des hydrocarbures, atteint Paris.

 

Registre civil de Bourgtheroulde - La mention « Mort Pour La France » est inscrite dans la marge des actes de décès des victimes civiles par arrêté du 9 septembre 1943 en vertu de la loi du 28 février 1922 :

Bailly Louise Georgina, épouse Delafontaine – 40 ans – demeurant Rouen (Seine-Maritime)

Marié Lucien Joseph André – 35 ans – demeurant Rouen (Seine-Maritime)

Black Isabelle Hélène – 15 ans – demeurant Saint Aubin Les Elbeuf (Seine-Maritime)

Black Paul Noël Jean – 12 ans – demeurant Saint Aubin Les Elbeuf (Seine-Maritime)

Black Marcel Alexandre – 13 ans – demeurant Saint Aubin Les Elbeuf (Seine- Maritime)

Guillaud Emile Victor – 43 ans – demeurant Elbeuf (Seine-Maritime)

Fuleran Louis –33 ans – demeurant Elbeuf (Seine-Maritime)

Bouthors Elisée Georges – 68 ans – demeurant Aumale (Seine-Maritime)

Lecharle Jean Georges – lieutenant – 39 ans – demeurant Paris (Seine)

Fauchard Camille Joseph – soldat – 39 ans – demeurant Saint Georges Le Fléchard (Mayenne)

Blaizeau Henri Louis – soldat – 34 ans – demeurant Noirmoutiers (Vendée)

Mousset François Clément – soldat – 27 ans – demeurant La Boissière en Gâtine (Deux-Sèvres)

Gravy Xavier Joseph – 71ans – demeurant Cléon (Seine-Maritime)

Delacourt Josiane Jacqueline Michèle – 12 ans – née à Amiens.

Ballin Berthe Eugénie – 71 ans – demeurant Margelay (Oise)

Moncassin Jean Baptiste – soldat – 34 ans – demeurant Bezons (Seine-et-Oise)

Bayer René Louis Alexandre – 25 ans – demeurant Brémontiers Berval (Seine-Maritime)

 

                Le 10 juin 1940, l'Italie déclare la guerre à la France et à la Grande Bretagne. Le 17, le maréchal Pétain demande l'Armistice. Le 18, appel du général De Gaulle à Londres. 22 et 23 juin, armistices franco-allemand et franco-italien. Le 10 juillet, Pétain est investi du pouvoir constituant.

 

                Le 6 septembre 1940, le conseil municipal approuve le mémoire présenté par le maire concernant les travaux effectués sur la réquisition de l'autorité allemande.

 

 

Monument aux Morts pendant l'occupation - Collection privée de M. TIPHAIGNE

 

                Depuis le début de la guerre, en raison des nombreuses écritures à effectuer au secrétariat du maire, ce dernier a dû faire seconder le secrétaire de mairie par Melle Dubus. Elle a assuré le service de permanence de la mairie pendant plusieurs mois sans recevoir de rétribution. La municipalité la remercie pour son dévouement le 6 septembre 1940 et lui alloue une subvention.

                Le maire adresse ses remerciements à la municipalité pour la collaboration dévouée qu'elle lui a apportée pendant la difficile période des évacuations. Il tient à associer à ses remerciements les personnes qui se sont dévouées pendant cette même période et en particulier : MM. Verrier, Salicetti, Lemoine Robert et Marcel, Dannetot, Bardoul, M. le doyen, Boursetier, Allain, Tabourier, Appert, Lamy, Verlant et Billest, qui à leur retour d'évacuation, ont assuré l'ordre et la protection de la commune et procédé à l'inhumation des victimes du bombardement aérien.

                Un service solennel est célébré le jour de la Toussaint 1940 pour les victimes civiles et militaires des bombardements du 9 juin 1940.

Les destructions des immeubles survenues dans la commune du fait de la guerre ont pour résultat, au point de vue fiscal, de réduire le principal actif (foncier bâti), d'où une diminution de recette en 1941. La loi du 22 décembre 1940 apporte l'allocation d'une subvention en compensation.

Le maire est autorisé à créer un corps de gardes-messiers le 31 mai 1941 afin de protéger les récoltes et les basses-cours contre les pillages..

En juillet 1941, il est procédé à l'entourage des tombes des victimes du bombardement du 9 juin 1940. Elles sont fleuries à la Toussaint.

 

Le 7 décembre 1941, les Etats-Unis et la Chine entrent en guerre contre l'Allemagne, l'Italie et le Japon.

 

En janvier 1942, la commune assure les frais du service religieux d'inhumation de M. Georges Douvenou, décédé des suites de la maladie qu'il avait contractée en Allemagne dans le camp où il était prisonnier.

Comité d'Entraide aux prisonniers de guerre : le 16 avril 1942, M. Boursetier, conseiller municipal, est félicité pour avoir pris l'initiative d'acheter pour les familles des prisonniers cinquante stères de bois de chauffage à des conditions avantageuses.

 

Mai-juillet 1942, début des déportations et de la résistance organisée en France.

 

Une collecte par les anciens prisonniers de guerre pour l'institution d'un livret du prisonnier au profit de leurs camarades encore en captivité est faite en avril 1944. La municipalité participe en votant une subvention.

Le maire déclare le 27 avril 1944 que la défense passive sera organisée d'une façon complète au début de la semaine prochaine.

 

Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent en Normandie. Les soldats canadiens arrivent les premiers à Bourgtheroulde :

« En vertu d'ordres donnés le 22 août par le général Simonds, la 2ème division canadienne d'infanterie s'avançait sur la gauche, par voie de Brionne, en direction de Bourgthéroulde (…) L'ennemi songeait surtout à retraiter et toute opposition de sa part se résumait à une action retardatrice menée par les éléments d'arrière-garde, lesquels se retiraient dès que la pression était trop forte. De fait, l'aspect le plus mémorable de ces journées fut vraiment l'accueil tumultueux et cordial que les populations libérées firent à nos colonnes (…) La réception fut la même dans toutes les villes et tous les hameaux. C'était à émouvoir même le soldat le plus endurci (…) Le 25 août, la 331ème division d'infanterie allemande avait été chargée, semble-t-il, sous le commandement du 81ème corps d'armée, de protéger la retraite des troupes dans la région de Rouen. Il s'agissait là d'une bonne division, commandée par le colonel Walter Steinmuller. Elle avait fait partie de la quinzième armée, au nord de la Seine, jusqu'au début du mois d'août alors qu'elle passait au sud. Bien qu'ayant échappé au désastre de la « Poche », elle avait participé à la retraite générale vers la Seine et perdu un de ses trois régiments de grenadiers. Elle défendait une ligne à l'ouest de Bourgthéroulde, tandis que derrière elle une masse énorme de blindés et autres véhicules allemands attendaient leur tour de traverser le fleuve (…) La 2ème division canadienne capturait Bourgthéroulde le 26 août (le Black Watch Canadien eut raison d'une opposition opiniâtre bien que désorganisée de la part des canardeurs (francs-tireurs), ainsi que d'un canon antichar installé au centre de la ville (…) Le 26 août, la 6ème brigade d'infanterie, commandée pare le brigadier F.A. Clift, qui combattait dans le secteur gauche du front de la 2ème division, recevait l'ordre de pousser au delà de la 5ème, de traverser la région de Bourgtheroulde et de nettoyer la forêt de La Londe (…) Le matin du 27, la brigade s'avançait sur la route allant de Bourgthéroulde en direction nord-est, à l'exception des Fusiliers Mont-Royal, qui empruntaient la route menant directement vers l'est (…) »

Source : Histoire officielle de la participation de l'armée canadienne à la seconde guerre mondiale – Volume III – La campagne de la victoire – Les opérations dans le nord-ouest de l'Europe 1944/1945 – par le Colonel C.P. Stacey – Cartes établies par le major C.C.J. Bond – Publié d'ordre du Ministre de la Défense Nationale – Imprimeur de la Reine et Contrôleur de la papeterie -  Ottawa 1960.

 

La commune est libérée le 26 août par les Canadiens.

 

Vingt-huit canadiens sont tués ou décèdent de blessures dans les jours qui suivent. Douze Canadiens sont inhumés provisoirement dans la cour de M. Verrier, route de Rouen ; seize Canadiens dans des endroits non indiqués. Le 4 ou le 5 juin 1945, les corps sont relevés et enterrés dans le cimetière de guerre canadien de Bretteville sur Laize dans le Calvados, entre Caen et Falaise.

 

Relevés :  « Commonwealth War Graves Commission » - Royaume Uni

Lettre du 14 mars 2005

Inhumations des soldats précédemment enterrés à Bourgtheroulde-Infreville

 A Bretteville Sur Laize - Canadian War Cemetery – Calvados – France

 

Cameron John Alexander – capitaine – 33 ans – 4 Field Regiment Canadian Artillerie – de Toronto, Ontario -  26 août

Chervek Louis Emil.- soldat - 19 ans – Queen's Own Cameron Highlanders of Canada – de Régina, Saskatchewan – 29 août.

Dupuis Raoul – soldat - 33 ans – Les Fusiliers Mont-Royal - de Montréal, province du Québec – 27 août.

Fancher Kenneth Orval – soldat - 37 ans - Black Watch ( Royal Highland Regiment) of Canada – de Toronto, Ontario – 26 août.

Ford Clarence Walter – caporal chef – 31 ans – South Saskatchewan Regiment – de Bon Accord, Alberta – 29 août.

Fraser Norman Edward – soldat - 21 ans – Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Penetanguishene, Ontario – 26 août

Gallant Harold Wilfred – sergent - 20 ans – Essex Scottish Regiment – de Summerside, Prince Edward Island – 26 août.

Gauthier Edward Wilfrid – soldat - 25 ans – Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Montréal, province du Québec – 26 août

Guerin Cecil Francis – soldat - 23 ans – Black Watch (Royal Highland Régiment) of Canada – de Peterborough, Ontario – 26 août.

Heckman Peter – soldat - 20 ans – Essex Scottish Regiment – de Sandwich, Ontario – 26 août

Hill George Leonard – soldat - 29 ans – Essex Scottish regiment – de Cainsville, Ontario – 26 août

Hourd Earl – caporal chef – 20 ans – South Saskatchewan Regiment – de Bender, Saskatchewan – 29 août.

Lowe Leslie – soldat - 21 ans – Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Moser's River, Halifax Co., New Scotia – 26 août.

Macallar John A.– soldat - âge non indiqué – de Brae, Prince Edward Island – 26 août.

Morby Donald Bain – soldat - 21 ans – Black Watch (Royal Highland regiment) of Canada – de Creemore, Ontario – 26 août.

McNab Roy Angus – capitaine – 31 ans – Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Renfrew, Ontario – 26 août.

Parks Roland f. – caporal chef – 32 ans – Royal Regiment of Canada – d'Hamilton, Ontario – 26 août.

Price Donald Elmer – soldat – 22 ans – Essex Scottish Regiment – de Jeffries Corner, King's co., New Brunswick – 26 août.

Sampson  James John Joseph – soldat – 25 ans – Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Toronto, Ontario – 26 août.

Starrat Harold F. – soldat – 25 ans – Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Stawiacke, Colchester Co., Nova Scotia – 26 août.

Storr Cecil Charles – capitaine –  âge non indiqué - 2 Anti-Tank Regiment Royal Canadian Artillery – lieu d'origine non mentionné – 26 août.

Storry Clifford H. – sapeur – âge non indiqué - 7 Field Coy. Royal Canadian Engineers – lieu d'origine non mentionné – 26 août.

Swailes Stewart – caporal – 29 ans - Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Montréal, Province du Québec – 26 août.

Thompson  James – soldat – âge non indiqué - Queen's Own Cameron Highlanders of Canada – lieu d'origine non mentionné – 28 août.

Thompson William A. – soldat - 20 ans – Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada – de Sylvan, Manitoba – 26 août.

Vick William George Alfred – soldat – 23 ans – Queen's Own Cameron Highlanders of Canada – de Winnipeg, Manitoba – 29 août.

Westberg Carl – soldat – 37 ans – Queen's Own Cameron Higlanders of Canada – de Bergland, Ontario – 29 août.

White Fred L. – soldat – 21 ans – Royal Regiment of Canada – de Saint-John, New Brunswick – 26 août.

 

Le 22 septembre 1944, à la demande de M. Leroux, adjoint, le conseil municipal décide d'organiser une manifestation en l'honneur des soldats canadiens tombés sur le territoire de la commune et charge le maire de demander au curé doyen de célébrer un service religieux à leur mémoire et à celle des victimes de la guerre. A l'issue de ce service, les autorités et sociétés se rendront en cortège sur les tombes des Canadiens, puis au cimetière. Les maires et sociétés du canton seront invités à assister à cette cérémonie. Des fleurs seront déposées sur les tombes.

En septembre 1944, des réparations urgentes sont à faire aux bâtiments communaux endommagés par le bombardement (*24, 25, 26 août). La commune ne dispose pas des ressources nécessaires. Elle demande qu'une avance soit consentie par l'Etat.. La municipalité proteste contre la lenteur apportée par les services compétents des Ponts et Chaussées au règlement des dommages de guerre. Plusieurs habitants sinistrés en 1940 n'ont pas encore perçu les indemnités qui leur sont dues. La commune n'a rien touché malgré de nombreuses réclamations.

            M. Dupont, architecte départemental, est nommé pour évaluer les dommages des bâtiments communaux en octobre 1944.

L'anniversaire de l'Armistice du 11 novembre est célébré en 1944 par une cérémonie qui comprend un service religieux et une manifestation sur les tombes des soldats français et canadiens. Le monument aux Morts étant détruit, la manifestation principale se déroule au cimetière sur les tombes des enfants de Bourgtheroulde morts au Champ d'Honneur. M. Renaux est chargé de faire déposer des fleurs sur les tombes des victimes de la guerre le jour de la Toussaint et le 11 novembre.

 

8 mai 1945, signature de l'Armistice entre la France et l'Allemagne.

 

Plusieurs soldats allemands étant inhumés sur le territoire de la commune, un courrier est adressé à la préfecture pour qu'il soit procédé à leur enlèvement ou que des directives soient prises à ce sujet.

Le Comité Cantonal des Prisonniers organise le 7 juillet 1945 une journée d'accueil à Bourgtheroulde. Il est demandé à la Commission des Fêtes de prendre toutes les mesures utiles pour donner à cette manifestation  tout l'éclat qu'elle comporte. Des quêtes sont faites le 14 juillet et à la Saint Laurent.

Le 31 juillet 1945, le legs de deux mille francs de Mme Cornu est accepté. Il est destiné à entretenir les tombes militaires. Cinq cents francs sont votés au profit de l'Office Départemental des Mutilés, Anciens Combattants, Victimes de guerre et Pupilles de la Nation.

Un monument sera élevé à Bernay en mémoire des morts du Maquis. Bourgtheroulde vote cinq cents francs de subvention le 11 juin 1946.

Le maire de Saint Ouen du Tilleul demande, en août 1947, aux conseillers municipaux d'assister à l'inauguration du monument élevé à la mémoire des canadiens morts les 25, 26 et 27 août 1944.

La réfection des peintures des tombes des victimes du bombardement du 9 juin 1940 ainsi que des inscriptions figurant sur les croix sont effectuées en octobre 1947.

Le 9 février 1956, le docteur Hochart estime que la commémoration de l'Armistice du 8 mai devrait être marquée par une manifestation religieuse à la mémoire des morts, comme le 11 novembre, et demande au maire que l'an prochain il soit organisé une journée complète de manifestations. Le conseil se rallie à cette proposition.

Le 8 mai 1958, un service religieux est donné en l'église, suivi d'une manifestation au Monument aux Morts.

            La reconstruction des dommages de guerre est impartie à la salle paroissiale et aux communs du presbytère en mai 1959.

            Mille francs sont alloués le 3 décembre 1959 à l'Association Départementale des Prisonniers de Guerre pour l'érection d'un Mémorial de la Captivité.

            Le 16 septembre 1963, l'achat d'un projecteur pour le Monument aux Morts est prévu.

            La journée de la Déportation est célébrée le 30 avril 1972. Le 26 juin 1972, la commune donne son accord et son soutien à l'ensemble des motions présentées par le Comité de liaison des Associations des Anciens Combattant et à celle présentée par l'Union des Vieux Travailleurs.

            La journée nationale des déportés est célébrée le dimanche 24 mai 1975. Le conseil municipal dépose une gerbe au Monument aux Morts.

            Le Monument aux Morts est remis en état en mai 1977. Les lettres sont repeintes en 1982.

            1984 : l'anniversaire du quarantième anniversaire de la Libération est célébré avec solennité.

            Le Monument aux Morts est dégradé en novembre 2003. Trois drapeaux sont volés. L'Association ACANAMI offre le drapeau canadien.

           En 2004, la commune fête le soixantième anniversaire de sa libération par les Canadiens. Le 21 février, il est proposé de nommer le rond-point de la route de Brionne : Rond-Point des Canadiens. Cette dénomination sera symbolisée par un monument. L'aménagement sera effectué en concertation avec l'ambassade du Canada et l'Association ACANAMI.

 

 

 



23/05/2009
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