BOURGTHEROULDE : les bâtiments communaux - Les mairies

LES MAIRIES

 

            A la Révolution, le conseil municipal se réunit chez le premier maire élu, Pourpoint, puis dans une pièce de la maison de M. Legras. (Feuille non datée insérée dans le registre, année 1794  : La municipalité reconnaît devoir à Charles Le Gras vingt-cinq livres pour la location d'une salle où se tiennent les séances à partir de la Saint Michel 1792 jusqu'au 1er mai 1793, plus chandelles et bulletins.)

En 1794, à la suite d'un différent avec le maire Peuffier, les réunions qui avaient lieu à son domicile sont tenues dans le presbytère avant la construction de la première mairie par les habitants.

Selon les indications données lors de travaux de voirie, pose de réverbères, etc, l'emplacement de cette mairie peut être situé approximativement entre l'actuelle auberge de la Corne d'Abondance et l'ancienne gendarmerie, route de Rouen, détruite en partie par les combats de 1944. Après l'édification de la mairie actuelle, la précédente fut détruite en 1867.

Les étapes de la construction de cette première mairie peuvent être suivies dans les registres des délibérations du conseil municipal :

            En 1816, le conseil municipal propose d'acquérir l'auberge de Mme Igouf pour installer une mairie, la gendarmerie, le dépôt de sûreté, la justice de paix.

            Il se passe de nombreuses années avant que le conseil municipal n'obtienne des aides de la préfecture. Le 21 avril 1832, il est rappelé qu'une somme de quatre mille francs a été allouée pour la construction d'une mairie le 11 mai 1831. Le préfet n'accorde que mille quatre cents francs. Deux mille francs sont pris sur les dépenses imprévues. Un état de la situation financière fait apparaître un excédent de recette.  Cependant, la commune n'a pas assez de moyens pour faire construire la maison commune par adjudication. Plusieurs habitants sont disposés à faire des charroyages et corvées pour la nouvelle construction. Il en résulte une diminution de la dépense. Le maire demande un crédit supplémentaire de deux mille six cents francs et à traiter de gré à gré sans qu'il soit besoin de mettre en adjudication. Le 19 juin 1832, le préfet adresse deux mille six cents francs.

            En février 1838, le conseil municipal n'a pas l'intention de procéder à une adjudication pour l'établissement de la future mairie. Des matériaux provenant du rétrécissement de la halle de la boucherie seront employés au lieu d'être vendus à vil prix. Les habitants feront le charroyage gratuitement.

            Il n'est pas fait mention de l'inauguration de cette première mairie. Elle est opérationnelle en 1838 (pose de réverbères).

            La salle de la mairie a servi de classe pour l'école des garçons jusqu'à la construction des écoles communales. Elle n'avait pas reçu originellement cette destination. En février 1855 le conseil municipal juge qu'il est urgent de faire exécuter des réparations afin de lui rendre son usage.

           La situation de la mairie est mentionnée le 12 mai 1857 : elle est contiguë à la prison (*installée sur l'actuelle route de Rouen).

            Le maire est chargé de rédiger un plan d'ensemble. Le mauvais état de la mairie est tel qu'il n'y a aucune sécurité d'y tenir des réunions nombreuses telles que les opérations du conseil de révision.

                En 1856, il est rappelé que Rémi Savouret est secrétaire de mairie depuis plus de quarante ans. Il tient les registres civils. Il est âgé de 75 ans, ancien militaire, amputé du bras gauche. Il est aussi chargé de menus détails de la mairie : comptabilité de la prison, logement militaire.

 

Construction de la mairie actuelle

            Le conseil envisage en mai 1855 la réédification et la restauration de la salle de la mairie et celles de la justice de paix. M. Laquerrière, architecte à Elbeuf, est pressenti pour établir un devis qui est accepté ainsi que les plans. Il est prévu que la façade de la justice de paix, alors en cailloux, soit reconstruite en briques avec décors en pierres. La commune espère un secours du département. Le reliquat à compléter sera fait par des économies, un emprunt et un impôt extraordinaire.

            En novembre 1858, le conseil municipal prévoit vingt-huit mille francs pour la construction de la mairie, de la justice de paix et de la  prison. La commune a affecté toutes ses ressources pendant douze ans. Un impôt extraordinaire a été levé pendant huit ans.

            L'approbation du cahier des charges de la construction de la future mairie est faite le 9 février 1859. MM. Lecerf, Poulard et Harel sont désignés comme commissaires pour faire des observations rigoureuses.

            Le 16 avril 1859, avis de l'autorisation de traiter de gré à gré avec un entrepreneur pour la construction de la mairie. Des affichages sont placardés dans les quarante localités les plus importantes des environs. L'adjudication aura lieu le dimanche 10 avril. Quatre entrepreneurs ne sont pas intéressés : augmentation des matières premières, quantité de travaux entrepris dans les communes voisines. (*Elbeuf, Bourg Achard… ont fait construire leurs mairies à cette époque). Le maire a traité de gré à gré avec un entrepreneur pour la construction de la mairie en mai 1863. Trois surveillants de travaux sont désignés : MM. Védie, Poulard et Legrix.

            Le 19 avril 1863, la commune est en mesure de faire construire la nouvelle mairie, la justice de paix et une prison. Les plans et devis sont approuvés par le préfet. Le maire, M. Vittecocq, expose que l'endroit le plus convenable est le milieu du champ de foire. Un groupe de quatre maisons appartenant à MM. Boulard, Duvivier, Mme Blondel et M. Lambert se trouvent précisément au milieu de la place. Elles masqueraient entièrement la construction projetée. Le maire propose d'acheter ces maisons, ce qui dégagerait entièrement le champ de foire. La valeur de ces maisons s'élève approximativement à vingt mille francs. Les propriétaires ne veulent pas traiter à un prix raisonnable. Le maire est autorisé à faire procéder à une déclaration d'utilité publique.

La construction de la future mairie présente une dépense de vingt-huit mille francs Le préfet, lors de son passage dans la commune, offre une aide de huit mille francs payable par deux mille francs par an. La commune est autorisée à emprunter dix mille francs qui seront remboursés par le prolongement de l'impôt extraordinaire jusqu'en 1869.

            Le projet de construction de la nouvelle mairie et de la future justice de paix est modifié en août 1863 :

1) les façades nord-ouest et nord-est seront construites en silex et enduits de gypse avec encadrement des croisées en briques

2) que ces parties de construction feront un contraste regrettable avec la façade principale et l'autre côté qui seront construits en briques et pierres

3) il importe de donner le plus de solidité possible à la dite façade du sud-ouest qui est la plus exposée aux injures du temps

4) qu'il est de toute nécessité que cette façade et le côté nord-est soient construits en briques ordinaires avec encadrement et cordons en briques blanches et pierres.

           Il est nécessaire de faire un socle de 1 mètre 09 pour donner à la construction l'élévation nécessaire, construit en pierres blanches retapées dont la différence de prix devra être payée par l'entrepreneur. Le maire est autorisé à faire ces changements après avoir obtenu au préalable l'approbation de la commission et de MM. Laquerrière frères, architectes.

 

Pose de la première pierre de la future mairie

 

 La séance du conseil municipal du 15 août 1863 a pour effet d'assister à la pose de la première pierre de la mairie, justice de paix et prison, logement du garde champêtre, magasin des pompes à incendie et corps de garde.

 

"Pour conserver et perpétuer le souvenir de ce jour et en laisser un mémorial à la postérité, il a été placé sur cette première pierre qui sert d'embase à la première colonne de droite en entrant sur le péristyle, une boîte en bois recouverte d'une seconde en plomb, contenant une plaque en cuivre rouge sur laquelle est gravée l'inscription suivante : « L'an 1863, le 15 août, Napoléon III régnant – Préfet M. Janvier de Lamothe – sous préfet M. Leraud – a été posée sous cette pierre une inscription commémorative sous la présidence de M. Vittecocq, maire de cette commune, en présence de M. Lecerf adjoint, et de Messieurs les conseillers municipaux Poulard, Duval, Lambert, Védie, Hocquigny, Legrix, Lesage et Gasse – Laquerrière frères architectes – Delaunay entrepreneur ».

 

La construction de la marie est sur le point d'être terminée en mai 1864. La dépense totale s'élève à environ quarante-cinq mille francs.

Dans ce chiffre, la reconstruction du dépôt de sûreté y figure pour au moins un sixième. Cette dépense, purement départementale, ne doit pas être supportée par la commune. Depuis plus de trente-cinq ans, la commune a toujours fait seule et à ses frais des réparations considérables à l'ancienne prison dont la réédification est devenue absolument indispensable. Les fournitures du mobilier et son entretien ont été toujours à sa charge. Le département doit supporter la dépense de cette reconstruction. Les prisonniers qui y sont accueillis sont conduits de brigade en brigade. La prison n'est pas municipale mais départementale. La commune est imposée extraordinairement depuis 1858 jusqu'en 1865. Cet impôt sera prolongé jusqu'en 1871. Le département est sollicité afin d'allouer la somme de sept mille cinq cents francs représentant les frais nécessaires pour faire reconstruire le dépôt de sûreté.

Le 31 août 1864, le plan des maisons à acquérir est établi et présenté par M. Delacour, géomètre. Il a été fait un procès-verbal de leur estimation le 25 juillet par M. De Luchapt. Les maisons appartiennent à M. Poulard rentier demeurant à Rouen, M. Lecocq teinturier à Elbeuf, Mme Blondel propriétaire résidant à Boscherville et à M. Lambert serrurier à Bourgtheroulde.

Le 31 mars 1865, deux mille francs d'indemnité sont apportés aux locataires des maisons expropriées.

De nouveaux travaux non prévus au devis sont dans la nécessité d'être exécutés à la mairie en février 1865. La rampe de l'escalier, prévue en bois, sera faite en fer sans changer le porte-main en merisier. Le pavé du vestibule sera exécuté en pavé d'Auneuil blanc et noir, ou en pavé ordinaire comme prévu dans le devis. Le préfet adresse un mandat de mille francs pour la construction de la mairie en août 1865.

 

Dimanche 13 mai 1866 inauguration de la mairie

 

"L'an mil huit cent soixante-six, le dimanche treize mai à midi, M. Janvier De La Mothe, préfet de l'Eure, accompagné de Messieurs : Claudon sous-préfet de Pont-Audemer – Lefèvre - Duruflé sénateur conseiller général - Leraud auditeur du Conseil d'Etat secrétaire général- le comte de Luchapt conseiller d'arrondissement  - De Saint Paer juge de paix du canton -  le marquis de Chaumont-Guitry - D'Assonville maire de Bosguérard de Marcouville -  De Blangy maire de Boissey le Chatel - Bosc-Regnoult de Lenteuil maire de Bosc-Regnoult - Caillouel maire de Bosc Roger - Vauquelin maire de Berville - Elie maire d'Epreville - Leclerc maire d'Infreville - Sorel maire de Saint Ouen du Tilleul - Gontier maire de Flancourt - Martin maire de Bosbénard Commin - Duval maire de Bosbénard Crécy - Germain maire de Saint Denis des Monts - et plusieurs autres notabilités du Bourgtheroulde et du canton, s'étant réunis à Messieurs Lecerf adjoint, Poulard, Legrix, Lesage, Védie, Gasse, Legendre, Marais, Leclerc et Gruel membres du conseil municipal ; il a été procédé à l'inauguration de l'hôtel de la mairie qui a été béni en même temps par Monsieur l'abbé Martel chanoine honoraire curé doyen de Bourgtheroulde. A cette occasion, Monsieur le préfet a remis à Monsieur Vittecocq, maire du dit Bourgtheroulde, les insignes de chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur qu'un décret en date du 14 mars dernier lui confère. De quoi, nous, adjoint, et conseillers municipaux soussignés, avons dressé procès-verbal les jour, mois et an que dessus."

(Archives Départementales de l'Eure - Journal "Le Courrier de l'Eure", jeudi 24 mai 1866 - Editorial : Le dimanche 13 de ce mois, la commune de Bourgtheroulde était en fête, on inaugurait la nouvelle mairie de cette localité. Dès le matin toutes les maisons étaient pavoisées et le bruit de plusieurs salves d'artillerie se faisaient entendre. Mais ce qui rendait cette fête intéressante, c'est que ce jour même M. le Préfet devait rmettre à M. Vittecoq, maire de cette commune, les insignes de Chevalier de l'Ordre Impérial de La Légion d'hHonneur. M. le préfet avait donc, hier, voulu relever l'éclat de cette fête en venant présider cette cérémonie. M. Lefebvre-Duruflé, sénateur, ainsi que M. le marquis de Chaumont-Quitry, membre du Conseil Général, avaient quitté Paris pour venir y prendre part et ajouter par leur présence à la solennité de cette réunion. A onze heures, le cortège, précédé par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers, musique en tête, se rendait à l'église pour assister à l'office divin. A midi, M. le Doyen du canton venait, avec son clergé, pour procéder à la bénédiction de cet édifice. C'est à ce moment que le vénérable prêtre a pris la parole et a prononcé un discours qui a été applaudi et auquel M. le Préfet a répondu en termes des plus synpathiques. A deux heures, un spendide banquet de 70 couverts réunissait le Conseil de Révision, M. le Général De La Charrière, MM. les maires du canton, les membres du conseil municipal de Bourgtheroulde et plusieurs autres notabilités. Des toasts ont été portés par MM. le Préfet, Lefebvre-Duruflé, sénateur, Vittecoq, maire, le comte de la Chapt, conseiller d'arrondissement de Saint Paër, juge de paix et tous ont été chaleureusement accueillis. A quatre heures ont eu lieu les danses publiques et gratuites et le soir il y eu grande illumination et feu d'artifice" - (Don de F. Vallée).

 

 

 

(Collection privée de M. TIPHAIGNE)

 

Le préfet adresse quatre mille francs de subvention pour les travaux faits à la mairie en septembre 1866.

En février 1867, la première mairie érigée par les habitants est détruite.

Le préfet accorde cinq mille francs de subvention en juin 1867 pour les travaux aux bâtiments communaux et le dégagement de la place publique.

Le 9 septembre 1867, le maire fait un exposé sur l'édification de la nouvelle mairie, rappelant toutes les étapes de sa construction, des faits qui s'y rapportent, l'amélioration de son environnement, les dépenses imprévues :

La place publique a été agrandie de quarante-deux ares - Les marchands ont ainsi cessé leurs plaintes – Cet agrandissement a contribué au dégagement de l'ancien presbytère et des maisons d'école – La dépense a été de dix-huit mille cinq cents  francs pour dresser cette place et y faire des plantations – La nouvelle mairie fait l'admiration des étrangers.

Le maire ne peut préciser le montant de cette construction, l'entrepreneur n'ayant pas encore adressé le métré. Il faut examiner comment la commune finira de payer cette dépense.

            Le maire rappelle les différentes délibérations ayant précédé l'expropriation, en partie terminée, des quatre maisons se trouvant devant la façade de la nouvelle mairie - Un impôt extraordinaire de quatorze centimes par habitant pendant sept ans a été voté – L'estimation des dépenses de construction et expropriations s'élèveraient à environ quarante-trois ou quarante-quatre mille francs, honoraires des architectes compris, soit deux mille deux cents francs – A la fin de l'année 1872, il resterait un déficit de trois mille huit cent soixante-cinq francs. Mais l'emprunt de vingt mille francs n'a pas encore été réalisé. Ce qui donnerait une économie de trois mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept  francs. Le maire précise qu'on pourrait croire, en 1872, que le conseil municipal aurait voulu dissimuler sa position en ne donnant pas le chiffre exact des dépenses ou en augmentant les ressources - Le déficit provient du placement de deux indigents, l'un à l'hospice de Pont Audemer et l'autre à celui de Bourg Achard, pour lesquels la commune paie cinq cents francs depuis deux ans, la diminution du bail des droits de places aux foires et marchés, l'établissement du télégraphe – La commune sera entièrement libérée à la fin de l'année 1872.

 M. Delaunay, entrepreneur, ne pourra attendre 1876 pour être payé intégralement. Cette époque pourrait lui paraître longue… Le conseil décide qu'il lui sera proposé deux mille francs à la fin de l'année 1867, mille francs par année jusqu'à extinction de ce qui lui restera dû sans intérêt (prévision 1872).  Il a déjà reçu trente mille francs - Le maire incite les conseillers municipaux à adresser leur reconnaissance au premier magistrat du département qui a aidé la commune dans ses travaux et embellissements du bourg.

Les quatre maisons qui masquent la mairie doivent être abattues le plus tôt possible. Le 4 mai 1869,le maire est autorisé à les vendre pour être démolies de gré à gré en présence de MM. Védie et Poulard, conseillers municipaux et du percepteur M. De Tourlaville.

3 février 1870, traduction de Delaunay devant le conseil de préfecture. La commune n'est pas pressée de payer l'entrepreneur... qui n'a toujours pas donné de métré le 3 avril 1870.

Le 5 juillet 1872, M. Vittecoq soumet le décompte des travaux de construction de la mairie, justice de paix et dépôt de sûreté qui s'élève à quarante mille francs. Les travaux sont réceptionnés.

M. Laquerrière aîné, architecte à Elbeuf, adresse une réclamation le 3 mai 1873 à la commune de Bourgtheroulde, tendant à obtenir le paiement d'une somme de cinq cent quatre-vingt-douze francs dix-sept centimes qu'il prétend lui être due pour confection de plans et devis exécutés en 1855 et 1858. Le conseil municipal rétorque qu'il ne s'agissait que de simples croquis inexécutables. D'autres plans ont été fournis en 1863 et 1864, d'où un refus formel de payer les dits croquis.

Le 10 mai 1876, la municipalité vote trois mille francs pour l'achat d'une horloge publique. Celle de l'église est depuis plusieurs années en mauvais état, très ancienne et non réparable.

M. Bénoni Jeançon est nommé pour remonter les horloges de l'église et de la mairie en février 1877. Il doit assurer l'entretien du mobilier de la mairie pour cent cinquante francs par an.

Les trottoirs de la mairie sont pavés en mai 1877. Un plancher est posé dans le grenier.

En juin 1893, un projet d'agrandissement de la mairie est envisagé par la création au dehors d'une cage d'escalier. (non réalisé)

En juin 1902, des stores sont achetés, les ferrures des sommiers sont refaites, des réparations sont exécutées à la justice de paix. Il est procédé à l'entretien des promenades publiques qui entourent la mairie.

Des travaux de couverture sont effectués à  la mairie en mai et septembre 1906.

Lors de la réunion du conseil municipal du 6 décembre 1906, le maire fait remarquer que la mairie n'est pas pourvue de water-closet. C'est bien regrettable. Il est dans l'intérêt public et du garde champêtre de la mairie (qui y réside) d'y remédier aussitôt que possible.

M. Bénoni Jeançon est chargé du remontage de l'horloge et du balayage de l'escalier principal de la mairie le 29 décembre 1906. Le garde champêtre balayera la salle du conseil municipal et l'escalier. Le chauffage de la mairie et de la justice du paix lui est aussi confié.

En novembre 1913, M. Léon Verrier, menuisier à Bourgtheroulde, dresse un devis, qui est accepté, pour l'établissement de deux isoloirs dans la salle de vote.

Le maire est autorisé à vendre les vieux papiers qui encombrent les Archives le 31 décembre 1929.

La salle de la mairie est louée à l'occasion de mariages, communions… La danse est interdite en raison du peu de solidité de l'immeuble.

La pose d'un trottoir le long de la mairie est envisagée le 2 avril 1954.En mai 1959, des travaux de réfection sont entrepris : balcon, façade et cintres des fenêtres. De la gravelle est déposée sur la place.

Considérant l'étroitesse des locaux, le secrétariat est transféré en avril 1977 dans l'ancien logement du garde champêtre. Des sanitaires seront installés, ainsi que le branchement du tout à l'égout. Le garde champêtre, décédé, n'est pas remplacé. Son vélo Solex est vendu.

En mars 1980, il est urgent d'entreprendre des travaux de consolidation à l'Hôtel de Ville ainsi que la réfection de l'installation électrique. La toiture de la mairie sera refaite en ardoises d'Espagne type A. Des peintures seront effectuées ainsi que l'extension du chauffage central.

En 1988, des projecteurs sont installés pour éclairer la mairie.

L'extension de la mairie est inaugurée le 30 juin 1994.

Le mécanisme de l'horloge de la mairie est remplacé en 1999. Un système d'alarme est installé dans la mairie.

            La mairie est restaurée en 2003. Elle est pourvue d'un monte-charge.

 

 

Mairie - 2006

 

 



10/05/2009
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres